En France, la politique du logement social date du milieu du XXe siècle, avec notamment la loi sur la limitation des loyers dès 1948 et la loi sur les habitations à loyer modéré (HLM) l’année suivante, en 1949. La législation a peu à peu intégré des objectifs de taux de logements sociaux puis de mixité sociale. Une Commission nationale de l’Aménagement, de l’Urbanisme et du Foncier (CNAUF), présidée par Thierry Repentin, délégué interministériel à la mixité sociale dans l’habitat, doit veiller à ce que le prix du foncier ne soit pas dissuasif et à ce que la mixité dans l’habitat soit au moins conforme à la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) sur l’ensemble du territoire (en particulier, l’article 55 de cette loi précise où le parc social locatif doit représenter au moins 20 % ou 25 % du nombre total de résidences principales). Après une phase de grands projets qui ont souvent conduit à de grands quartiers d’habitat sociologiquement déséquilibrés uniquement consacrés au locatif social, la politique de la ville a peu à peu cherché à (ré)insérer dans ces quartiers « des commerces, une activité économique, mais également à faire venir de la propriété privée par des dispositions permettant de désenclaver le quartier ». En 2015, quinze ans après le vote de la SRU, selon la CNAUF, « 450 000 logements ont été réalisés sur des communes dont certaines étaient réticentes, il y a quinze ans, pour accueillir du logement social. (…), sur les 1 022 communes déficitaires sur la période 2011-2013 ; 615 ont atteint ou dépassé leurs objectifs, », mais « 387 affichaient un retard par rapport à leurs objectifs. Sur ces 387 collectivités, l’État a qualifié 222 d’entre elles comme faisant l’objet d’une situation de carence » ; dans ces cas communes l’État dispose de quelques moyens de limiter la spéculation foncière et il peut imposer des sanctions financières plus élevées (et qui pourraient encore être renforcées par le projet de loi Égalité et Citoyenneté), et même se substituer aux maires pour créer du logement social. Depuis la loi du 13 janvier 2013, à certaines conditions, le patrimoine commun de l’État peut être vendu (anciennes casernes par exemple) à un prix inférieur à celui du marché pour construire du logement social. À titre d’exemple un terrain parisien (4 rue de Lille, 7e) a pu être vendu le 26 juin 2015 avec un taux de décote de 77 %. De 2013 à 2015, les décotes ainsi permises ont représenté l’équivalent de presque 27 millions d’euros. Dans quelques cas, la décote pourrait être de 100 %, permettant aux bailleurs sociaux de construire sur un terrain qu’ils n’auront pas à acheter. En 2018, “près d’un ménage sur six” bénéficie d’un logement dit social, mais le ministère de la Cohésion des territoires note une diminution de la construction de logements sociaux en 2018, confirmée début 2019.
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Nature : Public / Private / Csos-Ngos / Igos |
Coûts : Gratuit / partiellement gratuit / à payer |
Link: https://www.demande-logement-social.gouv.fr/index |
Selon les résultats du “Baromètre santé 2010“, 11 millions de personnes victimes d’accidents de la vie courante (AcVC) ont eu recours à des soins, 4,5 millions de blessés ont eu recours aux urgences et 500 000 ont été hospitalisés. Les AcVC entraînent environ 20 000 décès par an, dont un tiers concernent des personnes âgées. A titre de comparaison, les accidents de la circulation tuent environ 3 500 personnes par an. Face à la fréquence de ce risque, il peut être intéressant de souscrire un contrat d’assurance. Présentation des contrats d’assurance “Accidents de la vie” L’article L. 1171-2 du code de la santé publique définit les accidents de la vie courante (AcVC) comme “l’ensemble des traumatismes non intentionnels, à l’exception des accidents de circulation et des accidents du travail”.
Ils correspondent aux accidents survenant au domicile, sur les aires de sport ou de loisirs, à l’école et peuvent se présenter sous la forme de défenestration, étouffements, noyades, chutes, brûlures ou électrocutions, intoxications, coupures, etc.
La prévention est essentielle pour éviter ces accidents dont les conséquences peuvent être très graves. Pour se prémunir des conséquences financières qui peuvent apparaître à la suite d’un accident de la vie courante, il est possible de souscrire un contrat d’assurance particulier prenant généralement le nom d'”assurance des accidents de la vie”. Ces contrats couvrent vos pertes pécuniaires mais également peuvent protéger vos proches en cas de décès. Les assureurs, à travers la FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurance, devenue FFA – Fédération Française des Assurances), ont créé un label « Garantie des Accidents de la Vie » (GAV) pour les contrats couvrant ce type d’accidents. L’objet de ces contrats est de garantir “les préjudices résultant d’évènements accidentels qui surviennent dans la vie privée de l’assuré, âgé de moins de soixante-cinq ans, dès lors que l’accident entraîne le décès de l’assuré ou que l’incapacité permanente imputable directement à l’accident est au moins égale à 30 %“. Il permet d’indemniser rapidement les assurés, même en l’absence de responsable. C’est l’avantage principal du contrat, même si la personne s’est blessée seule, elle pourra voir son préjudice indemnisé, ce qui n’aurait pas été le cas sans assurance. De plus, l’indemnisation se fait selon les principes du droit commun, c’est-à-dire en suivant les barèmes fixés par la jurisprudence, et non selon des barèmes fixés contractuellement qui peuvent ne pas être bien adaptés. En effet, l’indemnisation de droit commun présente l’avantage de tenir compte de l’évolution dans le temps de la perception sociale des préjudices. Pour bénéficier du label GAV, les sociétés d’assurance doivent respecter un socle minimum de garanties, qu’ils peuvent enrichir en abaissant, par exemple, le seuil de déclenchement des garanties ou en proposant des services accessoires, tels que de l’assistance ou une garantie protection juridique pour vous assister dans vos éventuels recours. Dans la pratique, de nombreux assureurs respectent le socle des garanties et l’enrichissent, sans pour autant être labellisés “GAV”. A travers cette fiche pratique, vous trouverez les garanties socles qui doivent constituer, a minima, votre contrat. Tous les contrats s’articulent autour de trois éléments essentiels, qui permettent de définir le montant de la prime : le nombre de personnes concernées par le contrat (célibataire / couple / famille),
Le contenu “socle” du contrat GAV Quels sont les évènements accidentels garantis ? Les évènements suivants doivent être couverts par le contrat GAV : les accidents de la vie privée (ex. une chute à domicile, une blessure en faisant du sport, une grave brûlure),
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Nature: Private |
Mail: La Médiation de l’Assurance TSA 50110 75441 Paris Cedex 09 https://www.mediation-assurance.org/Saisir+le+mediateur |
Link:
https://www.inc-conso.fr/content/assurance/les-contrats-dassurance-des-accidents-de-la-vie www.inc-conso.fr |
Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 promulguées par le gouvernement du Général de Gaulle créent une organisation de la Sécurité sociale. Ces ordonnances fusionnent toutes les anciennes assurances (maladie, retraite, etc.) et prévoient le principe d’une « gestion des institutions de Sécurité sociale par les intéressés ». Avec l’allongement de l’espérance de vie, le développement des progrès médicaux et l’amélioration des retraites, la Sécurité sociale se trouve bientôt confrontée à des difficultés financières. Pour y faire face, une ordonnance de 1967 instaure une séparation en branches autonomes : maladie, famille et vieillesse. Chaque branche est alors responsable de ses ressources et de ses dépenses. La réforme adoptée en 2004 par le Parlement vise à sauvegarder le régime d’assurance maladie tout en préservant et en consolidant ses principes fondamentaux : l’égalité d’accès aux soins, la qualité des soins et la solidarité. Les missions d’une CPAM sont les suivantes :
Assurer une politique d’action sanitaire et sociale par des aides individuelles aux assurés et des aides collectives au profit d’associations. Chaque département de la France métropolitaine possède au moins une CPAM, mais certains départements en possèdent plusieurs. C’est, par exemple, le cas dans le département du Nord qui compte 4 CPAM (Lille-Douai, Roubaix-Tourcoing, Flandres, Hainaut) ou encore dans le Pas-de-Calais qui compte deux caisses (Artois et Côte d’Opale). Les CPAM sont au nombre de 102. Ses agents ne sont pas des fonctionnaires. Ils sont des salariés de droit privé employé par des organismes de droit privés. Ils relèvent de plusieurs conventions collectives notamment la Convention collective nationale de travail du personnel des organismes de Sécurité sociale. Les caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) sont enregistrées au conseil supérieur de la mutualité. Ceci confirme leur statut d’organismes de droit privé4
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Nature : Public |
Coûts : Gratuit |
Mail: https://www.ameli.fr/assure/adresses-et-contacts |
Téléphone : 0810 25 59 80* Service 0,06 € / min + prix appel |
Heures d’ouverture: du lundi au vendredi de 9h à 16h00 |
Link: https://www.ameli.fr/ |
En France, les Allocations familiales, connues également sous le nom de branche Famille, proposent aux familles des aides sous forme de compléments de revenus, d’équipements, de suivis et de conseils, via le réseau des 101 caisses d’Allocations familiales (Caf), piloté par la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf). Les Caf et la Cnaf constituent la “branche Famille”, car elles sont l’une des quatre composantes du régime général de la Sécurité sociale. Les autres branches sont : la Maladie, la Vieillesse et le Recouvrement. La branche Famille et son environnement Une branche de la Sécurité sociale sous la tutelle de l’Etat Avec les branches Maladie, Vieillesse et Recouvrement, la branche Famille fait partie du régime général de la Sécurité sociale créée en 1945 par une ordonnance du 4 octobre du Général De Gaulle. L’État détermine les missions de la Branche, les prestations qu’elle sert et ses ressources. Depuis 1996, une convention d’objectifs et de gestion (Cog), signée tous les cinq ans (initialement quatre ans), contractualise les relations entre l’État et la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf). La branche Famille est placée sous la double tutelle
Mais elle est aussi partenaire de nombreux ministères, notamment du ministère du Logement pour les allocations logement. La Cour des comptes, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et la Mission nationale de contrôle (DSS) assurent le contrôle sur la branche Famille. Un réseau national de caisses départementales Pilotée par la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf), la branche Famille est présente sur tout le territoire grâce à son réseau départemental de caisses d’Allocations familiales (Caf). La Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) est un établissement public national à caractère administratif. Elle jouit de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle est administrée par un conseil d’administration et dirigée par un directeur général. Les caisses d’Allocations familiales (Caf), organismes de droit privé, assurent une mission de service public régie par le code de la Sécurité sociale. Deux d’entre elles sont des caisses communes de Sécurité sociale (Ccss) : en Lozère et à Mayotte. Ainsi, plus de 36 000 salariés répartis dans 101 Caf accompagnent au quotidien les familles et contribuent à lutter contre les inégalités. |
Nature : Public |
Coûts : Gratuit |
Mail: https://wwwd.caf.fr/wps/portal/caffr/macaf/contactermacaf#/contactcafprimocourriel
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Téléphone : 0810 25 59 80* Service 0,06 € / min + prix appel |
Heures d’ouverture: du lundi au vendredi de 9h à 16h00 |
Link: http://www.caf.fr/allocataires/droits-et-prestations |
Pôle emploi est partie prenante du Service Public de l’Emploi (SPE) dans les territoires, piloté par l’État afin d’assurer la meilleure coordination possible des acteurs chargés de la politique de l’emploi et de leurs partenaires. L’objectif du SPE dans les territoires est de développer l’emploi et de sécuriser les transitions professionnelles, en particulier au bénéfice des publics les plus fragiles sur le marché du travail. Placé sous l’autorité des préfets de région, il réunit les principaux opérateurs chargés de la mise en œuvre des politiques de l’emploi au niveau territorial, au premier desquels figurent Pôle emploi, les missions locales et les organismes spécialisés dans l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Au service de la jeunesse Dans le cadre du SPE, Pôle emploi est partenaire de l’Etat et du conseil national des Missions locales (CNML) afin de :
Au service des personnes handicapées Pôle emploi est par ailleurs au cœur du parcours d’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. Ces dernières peuvent en effet s’inscrire à Pôle emploi et bénéficier d’un accompagnement en agence locale ou par l’intermédiaire du réseau national Cap emploi. Une convention a notamment été signée par l’État, l’AGEFIPH, le FIPHFP et Pôle emploi pour faciliter l’accès et le retour à l’emploi durable des demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’obligation d’emploi. Elle permet de mieux préciser les responsabilités de chacun, d’organiser une circulation de l’information plus fluide, et de rendre plus lisible la complémentarité des offres de service en mobilisant, de façon pertinente, des prestations, actions et aides de la part des parties signataires. |
Nature : Public |
Coûts : Gratuit |
Documents: http://statistiques.pole-emploi.org/stmt/publication (documents)
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Mail: info@sportello.it |
Téléphone : 09 72 72 39 49 |
Heures d’ouverture: 8.30 am-12.30 pm |
Link: https://www.pole-emploi.fr/region/hauts-de-france/ |
La Sécurité sociale a été créée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945. Elle protège l’ensemble des résidents du territoire français. Composée de cinq branches, elle nous accompagne et nous aide tout au long de notre vie. Pour mettre en œuvre cette solidarité nationale et assurer le bon fonctionnement du service public, le Régime général de la Sécu compte aujourd’hui près de 160 000 femmes et hommes. Ils sont répartis en 5 grandes branches :
Outre ce Régime général (qui couvre près de 90 % de la population), il existe d’autres régimes de Sécurité sociale, selon le secteur d’activité auquel on est rattaché. On peut citer le régime spécifique des agriculteurs (MSA) ou bien les régimes spéciaux, notamment pour les salariés de grandes entreprises publiques. Ils couvrent les mêmes risques, mais pas toujours de la même manière.
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Nature : Public |
Coûts : Gratuit |
Documents:
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Mail: https://www.securite-sociale.fr/accueil |
Link:
https://assurance-maladie.ameli.fr/qui-sommes-nous/action/mission-generale/mission-generale |
La Sécurité sociale a été créée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945. Elle protège l’ensemble des résidents du territoire français. Composée de cinq branches, elle nous accompagne et nous aide tout au long de notre vie. Pour mettre en œuvre cette solidarité nationale et assurer le bon fonctionnement du service public, le Régime général de la Sécu compte aujourd’hui près de 160 000 femmes et hommes. Ils sont répartis en 5 grandes branches :
Outre ce Régime général (qui couvre près de 90 % de la population), il existe d’autres régimes de Sécurité sociale, selon le secteur d’activité auquel on est rattaché. On peut citer le régime spécifique des agriculteurs (MSA) ou bien les régimes spéciaux, notamment pour les salariés de grandes entreprises publiques. Ils couvrent les mêmes risques, mais pas toujours de la même manière.
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Nature : Public |
Coûts : Gratuit |
Documents:
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Mail: https://www.securite-sociale.fr/accueil |
Link:
https://assurance-maladie.ameli.fr/qui-sommes-nous/action/mission-generale/mission-generale |